LES ÉPREUVES DE LA FOI
par Jean leDuc
LA VOLONTÉ SOUVERAINE DE NOTRE DIEU
L'ILLUSION D'UNE VIE SANS ÉPREUVES
UTILITÉ DE NOTRE ATTACHEMENT À CHRIST
Nous sommes tous étonné, pour la grande part, de voir de fidèles serviteurs de Dieu dans le développement de l'histoire chrétienne, traverser de dures épreuves, sans parler de celles que nous connaissons nous-mêmes dans notre propre vie. Pensez seulement au peuple Vaudois et aux Huguenots qui, par millier, ce sont fait horriblement massacrer par les soldats papistes sous l'ordre de l'Antichrist qui siège à Rome, et vous n'aurez qu'une image partielle de ce que sont les épreuves de la foi. Certains croient que les chrétiens fidèles devraient être exemptés des épreuves qui sont le lot du commun des mortels. Or, le seul moyen connu serait de ne pas venir au monde, et pour nous, c'est trop tard de toute façon ! L'Écriture ne nous enseigne pas cela. Elle nous affirme, au contraire, que l'épreuve est normale, et nous invite à considérer les bienfaits qu'elle peut nous apporter: «Bien-aimés, ne soyez point surpris de l'épreuve ardente qui est au milieu de vous, pour vous examiner, comme s'il vous arrivait quelque chose d'étrange. Mais autant que vous participez aux souffrances de Christ, recevez aussi la révélation de sa gloire, pour que vous receviez aussi une joie abondante. Si vous êtes déshonoré pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux; car l'Esprit du Dieu de gloire repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous.» (1 Pi. 4:12-14); «Frères, regardez comme le sujet d'une parfaite joie les diverses épreuves qui vous arrivent, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais laissez la patience accomplir parfaitement son œuvre, afin que vous soyez épanouis et remplis, ne manquant en rien.» (Jac. 1:2-4).
Bien loin de regarder les épreuves comme un motif d'accablement et de découragement, aussi bien Jacques que Pierre nous invitent à nous en réjouir. Non, ce n'est pas du masochisme, mais une vision à long terme. Paul fait allusion au sportif qui accepte de souffrir en vue d'une couronne dans le stade: «Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans l'arène, courent tous, mais un seul reçoit le prix? Courez de telle sorte que vous le receviez. Tout homme qui combat pour la maîtrise, s'abstient de tout; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible.» (1 Cor. 9:24-25). Comment connaître la qualité de notre foi ? Par l'épreuve. L'apôtre Pierre, parlant de notre héritage céleste dit: «En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu'il le faut, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l'apparition de Jésus-Christ, À qui vous vous donnez, sans l'avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d'une joie indescriptible et glorieuse, Recevant dans l'aboutissement de votre foi, le salut de vos âmes.» (1 Pi. 1:6-9). Alors, allons-nous continuer à nous plaindre ? Fins de mois difficiles, pauvreté et misères, vieilles douleurs par temps de pluie; patron et collègues injustes; machine à laver qui fuit; belle-mère hargneuse; voiture qui rend l'âme, et ces choses ne sont qu'au niveau matériel. Que dire de celles du domaine spirituel: pasteurs manipulateurs et hypocrite, chrétiens menteurs, escrocs évangéliques, arrogance de faux chrétiens, oppressions sectaires, harcèlements, agressions, exagérations malicieuses, fausses doctrines, et j'en passe ! Faut-il encore nous rappeler de ce que l'apôtre Paul nous dit: «Or, nous savons aussi que toutes choses opèrent ensemble au bien de ceux qui s'abandonnent à Dieu, de ceux qui sont appelés irrésistiblement, selon son dessein.» (Rom. 8:28) ?
L'épreuve est souvent présentée sous différents termes qui désignent des situations difficiles: affliction, peine, tristesse, souffrance, maladie, malheur, tribulations, détresse, oppression, harcèlement, persécution. Le verbe éprouver en français, est traduit de l'hébreu «nacah» et signifie: «essayer, éprouver, tester, passer au contrôle, tenter». Le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» nous donne ces définitions précises du verbe «éprouver»: «1. Soumettre une (ou la) qualité d'une personne ou d'une chose à une expérience susceptible d'établir la valeur positive de cette qualité. 2. Faire subir à quelqu'un une expérience pénible. Faire sur soi-même l'expérience, généralement forte ou profonde, d'une chose. Subir un dommage. 3. Arriver à connaître par l'expérience, constater l'existence de quelque chose après expérience faite.». Il nous donne aussi tous les synonymes de ce verbe comme étant: «affliger, aguerrir, cahoter, concevoir, connaître, constater, endurer, essayer, essuyer, examiner, exercer, expérimenter, frapper, goûter, mettre à l'épreuve, mettre en pratique, partager, participer, percevoir, pratiquer, questionner, raisonner, réaliser, recevoir, récoler, reconnaître, ressentir, risquer, sentir, se prendre, souffrir, subir, tâter, tenter, trouver, vérifier, vivre, voir.». Bref, en gros, être éprouvé signifie traverser une expérience déplaisante au niveau physique, morale, ou spirituel, et aucun de nous en est exempté, chrétien ou non. L'épreuve fait partie de la bêtise humaine, elle reflète les aberrations et les absurdités de la nature humaine déchue que Dieu se sert pour purifier la foi de ses élus afin de les fortifier et de les préparer pour la gloire à venir.
Comme nous pouvons le constater l'épreuve est toujours un moment de vérité qui tente la résistance des personnes ou des choses. Comme on dit souvent dans le monde: çà passe ou çà casse ! L'apôtre Pierre prend l'exemple de l'or éprouvé par le feu, passé à l'épreuve du feu pour en ôter les scories, afin de le rendre le plus pur possible (1 Pierre 1:7). L'apôtre Paul cite l'épreuve du tribunal de Christ, qui révèlera la valeur de nos œuvres: «Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu'elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre que quelqu'un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l'œuvre de quelqu'un brûle, il en fera la perte; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers le feu.» (1 Corinthiens 3:13). Pour un enfant de Dieu, l'épreuve est un moment de vérité, dans lequel il est confronté à la réalité. La qualité et la fermeté de ses engagements, de sa foi, de son renoncement, de sa persévérance, de sa patience, de sa fidélité, sont testées.
Dieu, dans son décret éternel, permet l'épreuve pour l'accomplissement de ses dessins. Abraham a connu cette situation: «Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit: Abraham! et il répondit: Me voici.» (Genèse 22:1). Ici nous remarquons que c'est Dieu lui-même qui éprouve Abraham, afin de révéler la foi de son serviteur par son obéissance et son attachement, dans la crainte de Dieu et dans une grande confiance (Hébreux 11:17,19). Dans «Genèse 22:12» l'ange dit: «Ne porte pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.». A plusieurs reprises, dans différentes circonstances, Dieu a mis son peuple, Israël, à l'épreuve, le plaçant devant des défis, afin d'éprouver son obéissance, sa fidélité, sa persévérance. Rappelons-nous toutefois qu'il s'agit ici de l'épreuve sous l'Ancienne Alliance de la Loi qui n'est plus en vigueur sous la Nouvelle Alliance de la Grâce. Sous l'Ancienne Alliance l'épreuve servait à briser la volonté d'un peuple au cou raide en exigeant l'obéissance à la loi. Tandis que sous la Nouvelle Alliance l'épreuve sert à purifier la foi d'un élu afin de l'édifier et le préparer pour la gloire à venir. En d'autres mots, l'épreuve sous la loi détruit, tandis que l'épreuve sous la grâce construit. Donc celui qui veut se justifier par l'œuvre de ses choix ou décisions personnelles, se retrouvent sur la voie de la destruction et de la perdition. Tandis que celui qui se repose sur la justification par la foi de Christ dans la reconnaissance de la souveraineté absolue de notre Dieu, se retrouve sur la voie de l'édification et du salut éternel.
La mesure de la foi que nous recevons gratuitement dans les mérites du sacrifice de Christ sur la croix, car la foi que nous recevons est celle de Christ qui nous est attribués comme si elle était la nôtre, est limitée à la perception de la révélation que nous recevons de Dieu sur son origine et son application pratique dans la vie de tous les jours. Tant que la foi n’est pas parfaite, puisqu'elle est un procédé graduelle de formation en nos cœurs dont le but final est de nous transformer en l'image de Christ, nous gardons une image incomplète ou déformée de Dieu. Cette image peut provenir de ce que nous enseigne la religion ou la tradition qui influence grandement notre imagination. Nous avons entendu parler d’un Dieu qui est toute grâce et prêt à répondre «oui» à toutes nos prières, si, supposément, nous les accompagnons de la formule consacrée: «au nom de notre Seigneur Jésus Christ». Un tel croyant s’attend aux miracles et au succès dans toutes ses requêtes. S’il arrive que sa prière ne soit est pas exaucée, il se sent frustré, trahi et le fondement de sa foi s’ébranle. N'en soyez pas surpris, cela arrive beaucoup plus souvent que vous le pensiez, tellement que cela en devient une méchante habitude qu'il faut apprendre à délaisser. Il est essentiel pour nous de réaliser que Dieu est Souverain sur toutes choses dans notre vie, même si nous ne voyons pas aucun résultat à nos prières. La clé de la compréhension dans la démarche chrétienne de tous les jours sont ces paroles du Seigneur Jésus: «Non pas selon ma volonté, mais selon la tienne». Toutes nos prières doivent s'accorder avec ces paroles glorieuses qui rendent grâce à Dieu pour la gloire de son NOM en celui de JÉSUS, le Messie promit et longtemps attendu depuis la promesse en Éden (Gen. 3:15). Tout ce qui n'est pas selon la volonté souveraine de notre Dieu, le Seigneur Jésus, pour l'accomplissement de ses dessins dans son décret éternel, n'a aucune valeur ni efficacité dans la vie présente et sera réduit à rien.
Ailleurs, on nous a prêché un Dieu sévère, prêt à châtier toute faute, à l’affût de nos moindres écarts de conduite pour nous punir. Le légaliste se nourri à une telle doctrine, il se tue à paraître juste et saint dans toutes ses attitudes. Il se fatigue à vouloir mériter la faveur de Dieu. Ses efforts humains à vouloir paraître engendrent de l’amertume car malgré tous ses efforts, il ne connaît pas le renoncement de Dieu ni sa grâce souveraine, il n’est donc pas à l’abri d’une confrontation avec le silence de Dieu dans son attente du secours au moment de l’ épreuve. Il doit de nouveau faire face à la croix afin d'être abaissé dans la poussière de l'humilité pour être relevé dans une nouvelle vie dans laquelle la foi ou confiance de Christ est le sang même qui coule dans ses veines. En d'autres mots, il reçoit une transfusion de sang afin d'apprendre à vivre par la foi en Christ pour lui faire confiance dans tous les aspects de sa vie.
Dieu est-il si dur envers ses enfants ? Ne tient-il plus ses promesses ? Nous pensons qu’une bonne relecture des Écritures, qui nous conduit à considérer l’expérience des hommes de foi qui ont eu à vaincre dans le feu des épreuves, pourrait nous aider à comprendre les raisons de nos échecs; et de trouver le moyen qui nous permettra de rester debout sans désavouer notre foi et de sortir grandi de l’épreuve sous la direction et protection de la Sainte Présence qui nous habite. Non, le Seigneur ne permet pas l’épreuve pour nous faire mourir ou pour nous punir. L’épreuve vient pour nous amener à grandir dans la connaissance de Dieu et nous rendre inébranlables. Pierre a eu une révélation céleste de Jésus comme étant le Christ, le Fils du Dieu Vivant (Mat. 16:16). Quelques versets plus loin le même Pierre va se révolter à l’idée que Jésus puisse accepter de s’offrir en sacrifice pour les siens. Ce comportement montre que, tout en reconnaissant Jésus comme le Messie, les idées personnelles que Pierre s’était faites du Messie étaient limitées à un sauveur humain, qui devait rester vivant pour accomplir sa mission, car Pierre n'avait pas encore reçu l'Esprit de Dieu pour être instruit de lui. Il pensait sans doute aux avantages qu’il pourrait en tirer lui qui était si proche du Seigneur. Il avait une vision terrestre de l’œuvre du Messie, des avantages à rester avec Lui. La fondation de sa foi était complètement charnelle, elle n'était pas détachée des faux raisonnements de la nature humaine déchue qui est esclave de la chair et du péché. Les raisonnements humains, les convoitises charnelles, les pensées humaines ont troublé la foi de Pierre jusqu’au moment où Pierre, poussé par la peur, va renier Jésus. La révélation de la divinité de Jésus n’avait pas encore anéanti dans la pensée de Pierre les avantages purement humains qu’il espérait recevoir de Jésus vivant et marchant avec lui. Lorsque après la résurrection, Jésus va renouveler sa confiance à Pierre, ce dernier va découvrir un Jésus immortel, plein du renoncement de Dieu, qui dans son sacrifice nous a déjà pardonné tous nos péchés, et ne s’arrête pas à nos faiblesses pour nous en donner la révélation dans toute sa profondeur et ses applications. Un Jésus céleste dont il n’arrive pas à partager de la même façon le renoncement divin, il fallait la croix pour déloger la pierre de son cœur afin de laisser pénétrer en lui la lumière de cette grande vérité. Quand Jésus lui parle de l’agapé de Dieu, Pierre, ne peut lui répondre qu’en parlant de l’amour «phileo» des hommes (Jean 21:16-17), ce n'est qu'après et à travers les épreuves qu'il reçoit la pleine révélation du renoncement divin. Nous apprenons ainsi cette leçon vitale que l'amour de Dieu n'est pas un sentiment, mais un renoncement.
LA VOLONTÉ SOUVERAINE DE NOTRE DIEU L’épreuve de la crucifixion a eu raison de la foi charnelle de ces disciples que Jésus avait pourtant préparés à ce scandale. Ils n’ont pas cru à ce que les femmes leur ont rapporté de la résurrection de Jésus, et, sur la route d’Emmaüs on voit que leur entendement est brouillé. C’est quand ils rencontrent Jésus que leurs yeux s’ouvrent. Dans nos moments d’épreuve, nous avons besoin de réaliser à nouveau la révélation du Seigneur, car nous cherchons toujours à ce qu’il dise quelque chose, qu’il nous fasse signe, lorsque cela n'est pas sa volonté. Or la foi ce n'est pas marcher selon les signes (évidences, résultats, réponses), c'est marcher malgré l'absence de signes en la confiance certaine que le Seigneur est au contrôle de notre vie malgré que nous ne le voyons pas ni ne le comprenons pas, et même si parfois cela peut sembler être frustrant à cause de nos faiblesses charnelles.
Comment pouvons-nous nous confronter à un Dieu inconnu ? Comment pouvons nous comprendre ce qu’Il veut nous dire quand le feu de l’épreuve nous menace et que son silence perdure ? Marthe, la sœur de Lazare croyait à la résurrection des morts. Pour elle la résurrection devait suivre un processus, un ordre logique des choses, comme cela est enseigné par la doctrine de la religion; mais Marthe ne savait pas qu’elle parlait à celui qui incarne la résurrection et la vie. Sa foi était limitée par l’ignorance. Une telle foi ne satisfait pas les normes de Dieu et Jésus la classe comme résultant de l’incrédulité, c'est à dire de la défiance. Elle se heurte aux forteresses de raisonnements humains et tout ce qui est charnel ne peut pas accomplir la volonté de Dieu.
Nous avons besoin de la foi de Dieu qui vient de la connaissance de Dieu, de sa volonté souveraine, de son cœur qui renonce à tout pour ses élus dans son sacrifice sur la croix, car il détient des projets de paix, de bonheur et d’espérance pour chacun d'eux. Paul a dit dans ses épreuves «Je sais en qui j’ai cru…» Jésus a dit à la femme Samaritaine: «nous connaissons ce que nous adorons…». Notre connaissance de Dieu en Jésus-Christ, connaissance que nous recevons dans les mérites du sacrifice de la croix qui nous sont attribués gratuitement, nous évitera de nous lancer dans des prières insensées, dans le désespoir, le doute, et l’amertume quand la réponse à notre prière ne vient pas. Nous éviterons de la sorte bien des tourments inutiles. Pourquoi la souffrance, pourquoi l’opposition à nos prières: le monde a été vendu à la concurrence charnelle, le Satan en chacun de nous, et soumis à la corruption de la nature humaine rebelle qui se veut maître de son destin selon son choix personnel. Ce qui veut dire que tous ceux qui veulent vivre pieusement, passent inévitablement par l’épreuve de la souffrance. Le royaume de Dieu est forcé par les violents, les courageux, ceux qui n’ont pas peur de porter leur croix du renoncement de Dieu en Christ, à la suite du Divin Sauveur. Puisque Christ a renoncé à tout pour nous, nous devons renoncer à tout pour lui. Nous vivons les choses de l’esprit par la souffrance, mais nous devons discerner l’origine de cette souffrance. Si la souffrance résulte de notre déception de voir que nos désirs ne sont pas satisfaits, c’est que nous fonctionnons selon nos convoitises charnelles. Nous devons soumettre tous les domaines de notre vie au Seigneur et n’aspirer qu’à ce qui est Sa Volonté dans la réalisation que tout, absolument tout, est déjà accompli pour nous dans le sacrifice de la croix, là se trouve l'amour suprême du renoncement divin en notre faveur, sur lequel nous devons nous reposer une fois pour toutes. La souffrance selon Dieu n’est pas pour nous détruire mais pour nous bâtir. Elle est nécessaire pour notre croissance spirituelle. Dieu n’a pas dit que nous serons exemptés des souffrances mais, il a promis qu’avec l’épreuve, il a préparer aussi le moyen de s’en sortir, c'est à dire par la foi ou assurance dans l'accomplissement de son sacrifice en notre faveur qui nous garanti la grâce du salut et de la vie éternelle. La souffrance est la conséquence de la désobéissance de la race humaine en Adam lors de la chute en Éden. C’est l'esprit de la chair, c'est à dire le raisonnement charnel qui veut imposer sa volonté et reprendre le contrôle de notre vie en cherchant à se justifier par ses choix. Ainsi on comprend mieux pourquoi la justification par le choix a supplantée la justification par la foi chez les sectes Évangéliques, où le poison de la doctrine du libre-choix est en vogue afin de séduire plus facilement les exclus de la grâce destinés à la perdition éternelle.
Quand Abraham a attendu longtemps la promesse de Dieu, il a pris une épouse selon la chair et a engendré un fils dans la chair; il s’est aussi donné un héritier selon la tradition mais l’Eternel l’a rappelé à l’ordre en lui révélant la toute puissance de Dieu qui n’est pas limité par les déficiences de l’âge pour faire enfanter; le Dieu devant lequel tout est possible. Job dans sa souffrance a été tenté jusqu’à maudire le jour de sa naissance, préférant le néant absolu à cette souffrance. A la fin de son épreuve il va reconnaître qu’il n’avait jamais connu ce Dieu «je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées - Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant je t’ai vu.». Dans sa prière d’agonie à Gethsémani, Jésus nous enseigne le renoncement à notre volonté pour obéir à celle du Père dont il est lui-même l'enveloppe visible et corporelle, voici donc l'amour de Dieu en action. Embrasser la croix est l’expression la plus glorieuse de notre foi, c’est l’obéissance totale à Dieu. C’est par la croix que nous entrons dans les promesses de Dieu, par l’abandon total à sa Volonté, quand nous pouvons dire réellement, de tout notre être: «non, pas ma volonté, mais la tienne, Père !». C’est alors que nous retrouvons le sens de cette parole: «Mon joug est aisé et mon fardeau léger.» Notre abandon résulte de l’humilité, il produit la paix, la bonté, la sainteté, la patience qui sont non les, mais «Le Fruit du Saint-Esprit» (Galates 5:22), c'est à dire de Christ en nous l'espérance de la gloire.
L’épreuve de la foi exige toujours un prix à payer. En débutant par le sacrifice de Christ sur la croix, le même renoncement se retrouve dans ses disciples comme un creuset qui purifie l’or de notre foi en éliminant notre orgueil, notre égoïsme, la cupidité, l’idolâtrie, la tradition, la religion notre propre justice, tout ce qui nous donne une fausse connaissance de Dieu. Nous apprenons à le connaître dans sa sainteté, sa majesté, son amour, sa patience, son intégrité, sa fidélité, sa toute puissance et nous sommes transformés en la même gloire par l’œuvre de son Esprit dans nos cœurs qui reproduit le même caractère divin que celui du Seigneur Jésus.
L'ILLUSION D'UNE VIE SANS ÉPREUVES Un nommé Joseph Tkach écrivit un excellent document sur ce sujet qui se nomme «Le Christ n'est pas venu nous apporter une vie sans épreuves» et que nous utilisons ici pour votre instruction commune à propos d'un sujet vraiment mal compris de nos jours: «J'aimerais traiter un peu les épreuves en général et le rapport qu'elles peuvent avoir avec l'enseignement dite "demande-le et tu le recevras", également connu sous l'épithète "parole de la foi". Beaucoup de chrétiens ont reçu un enseignement leur garantissant une porte de sortie face aux épreuves. Ainsi ils réclament les promesses bibliques voulant que Dieu intervienne en faveur de quiconque croit en son Fils.
Certes, Dieu a promis de nous aider au cours des épreuves. Mais il nous a également promis que nous en subirions ! Christ n'est pas venu pour nous apporter une vie sans épreuves. Il nous a même avertis qu'à cause de lui, il y aurait querelles et conflits au sein de nos familles (Matthieu 10:34-36) et nous serions éprouvés (Jean16:33) et persécutés (Jean 15:20). En fait, nous entrons dans son royaume au travers de beaucoup d'épreuves (Actes 14:22), et tout chrétien connaîtra la persécution (2 Timothée 3:12). Il ne faut donc pas s'étonner lorsque nous subissons des épreuves (1 Pierre 4:12).
Par ailleurs, les Écritures déclarent que si nous demandons quoi que ce soit au nom de Jésus, Dieu nous l'accordera (Jean14:12-14). Au raisonnement de certains chrétiens, nous pouvons donc lui demander une vie sans épreuves; si notre foi est assez grande, Jésus s'assurera que nous ne soyons aucunement éprouvés. Selon Jean 14:12-14, nous pouvons obtenir tout ce que nous demandons. Peut-on donc prétendre qu'il s'agit d'une promesse que nous toutes nos prières seront exaucées? Non ! Ce genre de passage sous-entend une condition expliquée ailleurs dans les Écritures.
Pensez-y un peu: un groupe de chrétiens ont prié sincèrement au nom de Jésus et croyaient effectivement que Jean Charest serait élu premier ministre du Québec. D'autres ont fait de même à l'égard de Mario Dumont et d'autres encore à l'égard de Lucien Bouchard. Quelle est donc cette condition sous-entendue ? Dieu n'exauce les prières que selon sa volonté( 1 Jean 5:14). Il n'exauce aucunement les prières qui contreviennent à sa suprême volonté. Souvent, il a des raisons pour ne pas les exaucer, des raisons qui, en fait, nous échappent. Nous ne connaissons pas parfaitement la volonté de Dieu. D'autre part, il nous est tout à fait possible de croire en quelque chose qui n'est pas vraie. Notre foi ne nous garantie donc aucunement que nos prières seront exaucées parce que notre foi peut être fautive. Au fait, je n'ai pas encore ouï dire qu'une montagne s'était littéralement jetée à la mer !
Certains chrétiens croient que Dieu démettra Bill Clinton de son poste de président des États-Unis, tandis que d'autres croient le contraire. Les uns prient pour que la première requête soit exaucée, les autres, pour la deuxième. Il est impossible que les deux prières soient exaucées. Autre exemple: nous pouvons demander à Dieu de nous donner un million de dollars (en fait, de nombreux chrétiens l'ont déjà fait), sans toutefois que notre prière soit exaucée, peu importe le nombre d'achats faits "avec foi", avec l'assurance que Dieu y pourvoira. Enfin, nous pouvons avoir pleinement confiance en Jésus-Christ, qu'il nous a sauvés, sans avoir la foi qu'il est un génie qui accorde tous les souhaits faits en son nom simplement parce que nous récitons les paroles appropriées et avons la foi.
La foi et la guérison Beaucoup de chrétiens ont cru fermement que Dieu guérirait un être cher. Ils ont prié avec foi. Certains ont cru qu'ils en ont eu la confirmation par d'autres croyants ou encore, par d'autres miracles. Ils étaient donc vraiment surpris, voire étonnés, quand l'être cher succombait. Ce dont ils ont cru avec tant d'assurance ne s'était pas réalisé. Leur foi n'a pas pu guérir la personne concernée; au fait, seul Dieu peut le faire. Il a choisi de ne pas opérer de guérison en dépit de leurs prières, de leur foi, de son amour et de ses promesses.
Face à cette déception, une nouvelle épreuve s'installe. Si le fait d'avoir foi en la guérison s'avère une erreur, que dire de la foi en Christ? Est-ce également une erreur? Voilà l'un des dangers de l'enseignement dite "parole de la foi", l'enseignement qui associe la foi en notre Sauveur à la foi en des prédictions particulières. Jésus a-t-il promis de guérir toutes les maladies? Il n'a pas guéri Épaphrodite, du moins, pas de la manière qu'on l'escomptait (Philippiens 2:27). Même au début de son ministère terrestre, Jésus n'a pas guéri tout le monde (Jean 5:3-9).
Jésus n'a-t-il pas souffert pour nous en acquittant l'amende de tous les péchés? Est-ce dire qu'il n'y a plus de raison pour nous de souffrir? Certains le croient. Cependant, il nous faudrait mettre ce raisonnement à l'épreuve d'un autre fait: Jésus est mort pour nous. Est-ce dire que nous ne devrions jamais mourir? L'amende du péché a été pleinement acquittée. Il n'est donc guère nécessaire pour nous de mourir: nous avons déjà la vie éternelle (Jean 5:24; 11:26). Mais il n'en demeure pas moins que tout chrétien meurt. Donc, ce raisonnement cloche. Nous ne vivons pas tout ce que Jésus a accompli pour nous. Un jour, nous ressusciterons impérissables. Un jour, nous ne ressentirons plus de douleur. Un jour, nous connaîtrons pleinement l'avantage de la rédemption de Jésus-Christ. Mais ce jour n'est pas encore arrivé. Actuellement, nous partageons les souffrances de Jésus (1 Pierre 2:20-21).
Jésus nous a promis que nous connaîtrions la persécution. Il n'a pas promis que nous n'aurions plus de douleur ou de tristesse. Quand Paul a été battu, lapidé et emprisonné, il a ressenti la douleur, même si Jésus avait acquitté l'amende de tous les péchés. La foi de Paul était grande; ses nombreuses souffrances l'étaient aussi (2 Corinthiens 1:5; Philippiens 3:10; 4:12).
Bien que Jésus ait expié tous les péchés, les chrétiens souffrent toujours en dépit de leur foi et, parfois, à cause de leur foi. La persécution nous fait souffrir, de même que les douleurs qui découlent de la vie dans un monde où le péché est toujours chose courante. Le péché blesse les innocents; parfois, ce sont nous, les innocents blessés. Parfois, il en résulte une mort prématurée, parfois en une mort lente et agonisante. Nous pouvons subir des blessures corporelles à la suite d'une brûlure, d'une raclée, d'un accident d'automobile ou de fibres d'amiante. Notre santé peut en prendre un coup à la suite d'un refroidissement, de la fumée au cours d'un incendie ou de produits chimiques dans notre nourriture. Nous pouvons souffrir à la suite d'attaques d'animaux sauvages, qu'ils soient gros ou petits, voire même de microorganismes. Dieu n'a donné aucune garantie à son peuple de le protéger contre toute épreuve possible.
Est-ce toujours la volonté de Dieu que les gens qui croient en Christ soient guéris? Selon la preuve biblique, parfois, c'est sa volonté; d'autres fois, ce ne l'est pas. Ainsi, Étienne et Jacques ont été tués. Tôt ou tard, tous les premiers chrétiens sont morts d'une cause quelconque. Pourtant, combien de fois Dieu les a-t-il sauvés du danger avant qu'ils ne meurent? Peut-être à bien des reprises. Ne vous êtes-vous jamais posés de questions à propos de prédicateurs qui prétendent guérir toutes les infirmités, tandis qu'eux, ils portent des lunettes ou souffrent de la grippe ou d'un mal de dent? Il n'y a aucune raison pour que les promesses bibliques s'appliquent à un type de maladie ou infirmité et non à un autre.
Les Écritures citées à l'occasion au soutien d'une promesse universelle de guérison ne prévoient pas d'exceptions pour la vue, l'âge, les accidents ou tout autre problème. Cependant, les Écritures et l'expérience nous disent que ces passages n'étaient pas destinées à être des garanties universelles.
Certes, des gens ont été guéris, parfois de façon spectaculaire. Mais, ce sont des exemples de faveurs, de grâce et de miséricorde spéciales. Il ne faut pas prendre ces exemples de grâce exceptionnelle pour en faire une promesse universelle. Il ne faut surtout pas croire que les gens qui n'ont pas été guéris n'ont pas la foi. Parfois, leur foi s'exprime à travers leurs souffrances; ils sont joyeux et confiants que Dieu fera ce qui est dans leur meilleur intérêt. Qu'ils vivent ou meurent, qu'ils soient prospères ou pauvres, ils ont confiance en Dieu. Leur foi n'a rien de mal. Ce qui cloche, c'est l'enseignement qui sous-entend que d'une façon quelconque, ils n'en font pas assez.
Le but des épreuves Puisque Dieu nous a promis des épreuves et qu'il nous aiderait à travers de celles-ci, à quoi servent-elles ? Pourquoi Dieu permet-il le mal ? Nous ne savons pas tout à fait pourquoi, mais nous savons qu'effectivement, Dieu permet le mal. Jésus lui-même l'a enduré volontiers et continue toujours de l'endurer patiemment.
Les Écritures nous décrivent quelques avantages qui découlent des épreuves: "La détresse produit la persévérance, la persévérance conduit à la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l'épreuve nourrit l'espérance" (Romains 5:3-4). "Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix" (Hébreux 12:11). "Voilà ce qui fait votre joie, même si, actuellement, il faut que vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves: celles-ci servent à éprouver la valeur de votre foi. Le feu du creuset n'éprouve-t-il pas l'or qui pourtant disparaîtra un jour? Mais beaucoup plus précieuse que l'or périssable est la foi qui a résisté à l'épreuve. Elle vous vaudra louange, gloire et honneur aux yeux de Dieu, lorsque Jésus-Christ apparaîtra" (1 Pierre 1:6-7). Somme toute, nos souffrances nous enseignent des leçons que nous ne pouvons pas tirées simplement à la lecture de la Bible. La souffrance nous forme le caractère d'une façon que des mots ne peuvent pas tout à fait décrire. Même Jésus a tiré un enseignement de ses souffrances; nous aussi, nous sommes appelés à prendre notre croix et à souffrir avec lui: "Et puisque nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et donc cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire" (Romains 8:17).
Les épreuves ne sont aucunement agréables. Mais nous sommes réconfortés de savoir que Dieu est à l'œuvre dans notre vie et qu'il peut récupérer du bien de toutes choses. Dieu a la connaissance et la compassion pour œuvrer dans notre vie pour son dessein glorieux. Nous ne comprenons pas toujours la leçon qu'une épreuve particulière nous enseigne. Cependant, la leçon générale, c'est de toujours se fier à Dieu.
Souvent, une épreuve de foi n'est rien d'autre. Dans les épreuves, il faut se fier à Dieu en dépit des circonstances matérielles. En nous fiant à Dieu, notre relation de foi avec lui croît. Voilà qui est infiniment important, puisqu'en Christ, nous sommes tout ce que nous devons être, et sans lui, nous sommes rien.
Une foi qui n'a pas été éprouvée peut être faible. Il est facile d'avoir de la persévérance lorsque tout va bien. Mais une foi éprouvée est plus solide, et le lien entre Dieu et nous s'affermit de plus en plus.
Dieu veut avoir une relation personnelle avec ses enfants, une relation caractérisée par la foi, la confiance et l'amour. Le lien de la foi peut être raffermi par nos épreuves. Les épreuves nous enseignent à nous en remettre à Dieu pour tous nos besoins. Peu importe si nous sommes éprouvés au niveau de la santé, des finances, des relations ou des difficultés au sein de l'Église, il faut nous porter le regard vers Christ.
Mes amis, encore une fois, je vous remercie de votre diligence, de vos efforts, de votre patience et de votre confiance. Veuillez continuer à prier les uns pour les autres et pour nous afin que l'œuvre de Dieu puisse mieux s'accomplir dans notre vie et au sein de notre Église.
UTILITÉ DE NOTRE ATTACHEMENT À CHRIST Dans la vie de tous les jours, nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés à des épreuves. Épreuve de la peur, de la maladie, de la privation. Peu importe l'épreuve qui se dresse devant nous, il peut parfois nous sembler qu'elle est telle une montagne insurmontable. Il suffit ensuite de très peu pour que nous soyons entraînés dans une spirale de découragement qui, nous semble-t-il, ne connaîtra jamais de fin. Mais prenons courage. Ne fixons pas nos yeux sur nos problèmes, car, ce faisant, nous détournerions nos yeux de Jésus, qui a le pouvoir de se soumettre toutes choses.
C’est lorsque certains problèmes se dressent devant nous que nous nous rendons compte à quel point notre attachement à Christ nous est utile. Car, comment notre foi peut-elle s’affermir, lorsque tout va comme nous le désirons, et que nous ne manquons de rien? En réalité, dans notre marche avec Dieu, nous ne marchons pas en voyant déjà, mais notre confiance est placée en lui, qui connaît tout à l'avance, et qui ne permettra pas que nous soyons tenté au delà de ce que nous pouvons supporter. C’est pourquoi, ne nous laissons pas abattre par nos problèmes, quel qu’ils soient.
Il est toujours plus facile à dire qu’à faire, diront certains. En vérité, nous ne pourrons pas remporter de victoire dans nos épreuves si nous ne restons pas solidement attachés à Christ, par la foi que nous avons reçu de lui. Tout ce que nous avons à faire, c’est de fixer nos yeux sur notre Sauveur, nous attacher à ses enseignements, les garder et les mettre en pratique, et il agira certainement car sa Sainte Présence habite en nous pour nous diriger, nous instruire, et nous protéger. Lui-même nous donnera la force et le courage dont nous avons besoin pour résister, un jour à la fois. Ne nous soucions pas du lendemain, car, Dieu seul sait de quoi demain sera fait. Pourquoi nous en inquiéter puisqu'il s'y trouve déjà? Faisons lui entièrement confiance, et il nous permettra de vaincre nos impossibles, choses que nous aurions été incapable de faire par nos propres forces. Sachons que Dieu nous donne le salut de nos âmes dans la maturité de la foi, celle qui ne consiste pas en parole seulement, lorsque tout va bien, mais celle qui a résisté au feu de l’épreuve (1 Pierre 1:7-9).
À ce sujet également, nous avons l’exemple de plusieurs hommes de Dieu véritables qui, aux cours des siècles passés, ont rafraîchis à notre mémoire les traces de notre Seigneur Jésus-Christ. Malgré les épreuves et les afflictions de toutes sortes, ils n’ont jamais perdu de vue la promesse d’une vie meilleure, et ils se sont attachés, non pas à la promesse elle-même, mais à celui qui l’avait faite; notre Dieu, le Seigneur Jésus, dont le renoncement est plein de compassion. Job a été affligé de toutes sortes de manières, mais il a toujours gardé ses yeux fixés sur son Créateur, sa foi est restée intacte, de sorte qu’après avoir supporté patiemment son épreuve, Dieu l’a comblé de plus de bénédictions encore que ce qu’il avait connu jusque-là, car, nous avons un Dieu qui est rempli de miséricorde et de compassion. Certainement, nous ne recevrons pas tous ici-bas une récompense à la mesure de celle qu’à reçu Job qui n'était qu'une représentation de la gloire à venir, mais nous nous accrochons au prix de la victoire céleste, qui est des milliards de fois plus désirable encore que tout ce que nous pourrions recevoir ici-bas.
Peut-être vous semble-t-il que des murailles de difficultés vous entourent, vous étouffent. Vous cherchez, mais vous ne trouvez pas. Vous criez, mais personne ne vous répond. J’aimerais vous dire que si vous êtes réellement chrétiens et que l'Esprit de Christ habite en vous, Dieu vous a déjà vu. Il vous a entendu. Sa main pleine de bénédictions est déjà tendue vers vous. Saisissez-vous en, et ne la lâchez jamais: «Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.» (Romains 8 :38-39). Souvenez-vous des murs de Jéricho qui se dressaient devant Josué et le peuple d’Israël. Le Seigneur lui-même s’est chargé d’abattre les énormes murailles qui se dressaient devant eux qui les empêchaient d’avancer et de prendre possession de la terre promise. De la même façon, il vous a déjà accordé la victoire sur vos impossibles par la puissance de la mort et la résurrection de Jésus. Croyez seulement, et vous verrez la gloire de Dieu s’accomplir dans votre vie, car tel est le destin de tous les élus (Actes 13:48). Rien ne pourra vous empêcher de poursuivre votre marche victorieuse vers la récompense finale, peu importe ce que l’ennemi enverra contre vous.
Rappelez vous que Christ est en vous, subissant avec vous toutes vos épreuves; et qu'il «ne nous délaisse point, et ne nous abandonne point» dans le combat (Hébreux.13:5); «Au contraire, en toutes ces choses nous sommes plus que vainqueur par Celui qui nous a aimé.» (Romains 8:30-38).
A Christ seul soit la Gloire
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