Notes. - Gen. , XII. Les voyages d'Abraham ont contribué à répandre dans
une grande partie de l'Orient quelques éléments de la vraie religion. Nous en
trouvons la preuve dans les convictions naissantes , quoique bien faibles, de
plusieurs familles mentionnées dans l'Ancien-Testament. Plusieurs peuples de
l'antiquité ont prétendu d'ailleurs rattacher à Abraham leurs idées religieuses.
Gen., XIII , 7. Serviteurs. Voyez sur leurs devoirs les exemples d'Elihézer (
XXIV , 1-60 ) , de Jacob ( XXXI , 38 - 41 ) , de Joseph (XXXIX , 1- 6 ) , de
David (1 Sam. , XVIII , 5) , d'Abdias (1 Rois , XVIII, 3), des serviteurs de
Naaman ( 2 Rois, V, 2; 3, 13) ; et cf. les préceptes du Nouveau-Testament sur ce
sujet (Ephés. , V, 6).
Gen., XII. Les alliances successives de Dieu avec ses enfants sont un sujet
plein d'intérêt. La première fut conclue avec Adam , la seconde avec Noé, la
troisième avec Abraham. La première fut conditionnelle , les deux autres sans
conditions ; la dernière fut confirmée par la foi d'Abraham ( XXII, 16-18 ;
XXVI, 1-5. Cf. XII, 1-3, 7 ; XIII, 14-17; XV, 17 ; XXVIII, 10-15. Actes, III,
13-26. Gal., III, 4. Rom., IV ). - L'attente d'un sauveur, annoncé dans ces
promesses, explique l'importance attachée au droit d'aînesse, la conservation
des archives de famille, et plusieurs autres usages de la religion patriarcale.
Gen., XII, 7. Les connaissances religieuses des patriarches étaient évidemment
fort bornées, niais leur foi, leur piété étaient exemplaires. Partout où ils
allaient , ils élevaient un autel (XII, 7; XIII, 4). Quelles que soient leurs
difficultés , ils trouvent dans la prière une ressource. Ils transmettent leur
foi et leurs souvenirs à leurs enfants.
Gen., XIX. Les justes sont sauvés, toutefois comme au travers du feu ( 1 Cor.,
III, 13).
Gen., XXI. La semence de la chair est distinguée de celle de l'esprit. La
première persécute et méprise la seconde ( Gal. , IV, 29).
Gen., XXIV. Un mariage selon le Seigneur. Notez-en les détails et les
particularités. Cependant ce mariage restera stérile, et la promesse sera
ajournée pendant vingt ans.