Page 89 - LE SALUT POUR LES ÉLUS SEULS

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pseudépigraphes: dans l’Évangile de Thomas et
particulièrement dans l’Évangile aux Hébreux
qui met dans la bouche de Jésus ces mots: «Ma
Mère, l’Esprit.» Ce symbolisme nous réintroduit
d’emblée dans le monde de la «Déesse» ou «Reine
du ciel» du paganisme. Ainsi il est écrit par le
prophète Jérémie:
«Ne vois-tu pas ce qu'ils font
dans les villes de Juda et dans les rues de
Jérusalem? Les fils ramassent le bois, les pères
allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte,
pour faire des gâteaux à la reine des cieux et des
libations à d'autres dieux, afin de m'offenser.»
(Jérémie 7:17,18)
. Il s'agissait ici d'Astarté qui
chez les romains devint Diane et Vénus, et en
Grèce elle devient Aphrodite symbolisée, à
l’époque de Jésus, par la colombe. Ce
symbolisme de l’oiseau représentant la Déesse
s’avère très ancien, il tire sa source de l'ancienne
Babylone avec Nimrod le rebelle et sa femme
Sémiramis qui furent déifiés: il a été retrouvé à
Chypre, en Crète, en Égypte, à Mergarh, en
Syrie, à Ougarit, à Mari, en Anatolie, en toute
l’Europe, à Sumer, en Palestine, et même dans