tard, après la crucifixion de Jésus. Ainsi, par la mort de
Jésus, s'écroule, dans l'esprit de ses disciples, l'idole
sioniste. Par sa mort, Jésus triompha de la mort qu'est ce
nationalisme:
«J'ai vaincu le monde»
dit Jésus la veille de
sa crucifixion (Jean 16:33). Cette victoire glorieuse
impliqua par nécessité l'accomplissement de la loi en
faveur des enfants de la promesse pour les délivrer de son
fardeau et de sa condamnation, ce qui est l'instauration
du Royaume spirituel de l'Israël de Dieu, l'Église de Jésus-
Christ, c'est à dire de «la convocation à renaître» des élus
pour entrer dans une nouvelle vie par la Sainte Présence
de Christ en eux. Tel est le Royaume de Dieu proclamé par
Jésus et par les apôtres qui, par après, furent réveillé à sa
réalité comme nous voyons dans les enseignements de
l'apôtre Paul qui en reçu la révélation pour nous la
transmettre dans ses écrits.
Après la mort de Jésus, en effet, les apôtres continuèrent
à croire en Lui comme Messie. Ils découvrirent ainsi la
dimension spirituelle et universelle de la grâce du salut
envers les élus seulement qui se trouvent parmi les
peuples de toutes les nations de la Terre. Dieu n'est plus
le monopole des juifs, Il appartient désormais au monde
entier, ce qui ne veut pas dire «à tous les hommes», mais
«à tous les élus parmi les hommes»:
«Dieu est-il le Dieu
des juifs seulement, et non point des Païens. Certes,
également des Païens» (Romains 3:29)
. Par contre, les
nationalistes endurcis, ceux pour qui Jésus était
«une
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